Jean Couy
Ses Expositions
Expositions personnelles
- Galerie des beaux-arts, Rennes, 1946, 1962
- Galerie Breteau, Paris, 1950
- Galerie Le Cercje, Paris, 1956
- Galerie Synthèse, Paris, 1958, 1961, 1964, 1966
- Jean Couy – Gravures et gouaches, Fantasy Gallery, Washington, 1958
- Jean Couy – Jardins, Galerie Synthèse, Paris, 1959
- Jean Couy – Gravures, Galerie Landwerlin, Strasbourg, 1959
- Galerie Badan, Genève, 1959.
- Jean Couy – Gouaches et pastels, Galerie Bridel, Lausanne, 1959.
- Musée Cantini, Marseille, 1961.
- Galerie Diario de Noticias, Lisbonne, 1962
- Galerie Trudi Oberli, Ronca Haus, Lucerne, 1962.
- Jean Couy – Gravures, château d’Orvalée (Allier), 1970
- Galerie Bongers, Paris, 1969, 1971, 1975
- Galerie Le Soleil dans la tête, 1975, octobre 1977
- Jean Couy – Œuvres de 1950 à 1970, Galerie Protée, Paris, 1989
- Galerie Lanel, Honfleur, 1989
- Galerie Gloux, Concarneau, 1989
- Jean Couy, rétrospective, Musée (Villa Médicis) de Saint-Maur-des-Fossés, avril-juin 1990, décembre 2008
- Jean Couy – Gravures, dessins, MUDO – Musée de l’Oise, Beauvais, mai-septembre 1991.
- Jean Couy – Dessins, estampes, château de Nemours, mai-septembre 1994.
- Jean Couy, peintures et dessins – Rétrospective, Espace Saint-Jean, Melun, octobre 2008 – janvier 2009
- Jean Couy – Œuvres sur Papier, Galerie Zart 03, Jaligny-sur-Besbre, septembre-novembre 2010.
- Hommage à Jean Couy, La Galerie, esplanade Napoléon-III, Vichy, septembre-novembre 2010
- Maison à Pondalez, Morlaix, octobre 2017 – avril 2018
Expositions collectives
- Salon des indépendants, Paris, de 1930 à 1939.
- Salon de la Société nationale des beaux-arts, à partir de 1935.
- Salon d’automne, à partir de 1935 (sociétaire en 1952)
- Musée des beaux-arts de Rennes, 1939.
- Salon de la jeune gravure contemporaine, Paris, de 1945 à 1983.
- Salon des beaux-arts de Rennes, 1946.
- Salon de mai, à partir de 1954.
- Salon des réalités nouvelles, à partir de 1954, hommage particulier en 1984.
- Les peintres de l’École de Paris, Caracas, 1954.
- Biennale de Turin, 1954, 1959, 1961.
- Salon Comparaisons, Paris, à partir de 1957.
- Salon de mai, Kunsthaus de Zurich, 1959.
- École de Paris, Tokyo et Kyoto, 1960.
- Les contemporains (présentation de Bernard Dorival), Musée des beaux-arts de Reims, 1960
- Groupe de Synthèse : André Bourdil, Jean Couy, Eugène Leroy, Jean Lombard, Orlando Pelayo, Daniel Ravel, Musée des beaux-arts de Nantes, 1960.
- Biennale de São Paulo, 1963.
- École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, 1963.
- Biennale internationale de la gravure, Ljubljana et Tokyo, 1965.
- Quatre graveurs : Jean Couy, Jean Deville, André Jacquemin, Élisabeth de la Mauvinière, Musée de l’Ardenne et Musée Rimbaud, Charleville-Mézières, avril-septembre 1970.
- Biennale de Venise, 1978.
- De Bonnard à Baselitz – Dix ans d’enrichissements du cabinet des estampes, cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France, 1992
- Un arbre, une œuvre, des fruits – Gravures, Mairie de Saint-Léon (Allier), octobre-novembre 2012
- Vingt graveurs, Portugal, France, médiathèque de Fontenay-aux-Roses, mai 2016
- Les artistes de la Galerie Le Soleil dans la tête (Jean Couy, Michel Moskovtchenko, Atila Biro, Franta…), Maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, novembre-décembre 2016.
Musées et collections publiques
- Mairie d’Aubin (Aveyron).
- MUDO – Musée de l’Oise, Beauvais.
- Musée départemental d’art ancien et contemporain, Épinal.
- Artothèque de Melun.
- Musée des beaux-arts de Morlaix.
- Musée des beaux-arts de Nantes, Le potager, dessin.
- Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France, Paris, 104 gravures
- Manufacture des Gobelins, Paris.
- Musée d’art moderne de la ville de Paris, La rivière, gravure, vers 1960, Printemps, dessin, 1961, La fin du jour, gravure, Le temps passe, gravure, vers 1968, Flacon, estampe, Petit jardin, dessin.
- Chalcographie du Musée du Louvre, Paris.
- Musée national d’art moderne, Paris.
- Musée des beaux-arts de Rennes.
- Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole.
- Musée (Villa Médicis) de Saint-Maur-des-Fossés, tout l’œuvre gravé de Jean Couy
- Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg.
- Cuming Museum, Londres, Le temps passe, gravure, vers 1968
- Université catholique d’Amérique, Washington, Paysage, gravure (donation Strischock Print Collection)
- Musée de Djakarta.
- Maison franco-japonaise, Tokyo.
Biographie
Né le 11 Avril 1910 à Paris.
1929, Jean Couy entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.
Un an plus tard, en 1930, il intègre l’école des Beaux-Arts dans l’Atelier de Gravure. Pratiquant de manière indépendante la peinture, il y rencontre Marguerite, sa future épouse, avec laquelle il multiplie les séjours dans la campagne de St-Léon, dans l’Allier, où habitent les parents de sa compagne.
En 1934, Jean Couy passe son brevet militaire.
1935, le couple s’installe à Rennes où Jean Couy est nommé professeur de dessin au lycée de garçons de la ville (qui aujourd’hui correspond au Lycée Chateaubriand).
A l’aube de la guerre, en 1939, il est mobilisé dans les chars en Lorraine. Durant l’Occupation, il refuse de participer à toute manifestation artistique.
Lors de la libération en 1945 de la ville de Rennes, dix années d’activités artistiques sont détruites lors du bombardement d’un pont. De retour à Paris, le couple s’installe à Montparnasse. Jean Couy se retrouve dans le siège du professeur de dessin, cette fois ci au lycée Lakanal de Sceaux. C’est durant cette période que l’artiste regagne un intérêt passionné pour la gravure, qui ne le quittera plus. Il se lie également d’amitié avec l’imprimeur Georges Leblanc grâce auquel il commence à exposer au Salon de la Jeune Gravure contemporaine. Sociétaire de cette association, il exposera au salon jusqu’en 1983.
En 1950, Jean Couy réalisera sa première exposition particulière de peinture à la galerie de René Breteau. Préface de son ami André Salmon, il présente des oeuvres dont la figuration stylisée, voire transposée, ne dissimule pas l’exigeante discipline plastique qu’il s’impose.
Par la suite, de 1951 à 1953, Jean Couy se consacre à une importe activité de buriniste, destinée au livre illustré ainsi qu’à des estampes personnelles. Il rencontre également le peintre Roger Bissière avec lequel il multiplie les séjours à Boissiéret.
En 1954, il expose au Salon de Mai et au Salon des Réalités nouvelles. Il exposera dans ce salon de manière régulière jusqu’en ’83, date de son décès, et aura en novembre 1984 à ce même salon un hommage spécial au Grand Palais.
1955 : la Chalcographie du Louvre édite Le Maraudeur, sous le n°14084.
En 1958, il illustre, par des burins, les poèmes de Jules Laforgue, pour la société des Bibliophiles d’Aujourd’hui. Il s’initie également à la “tôle émaillée” à Charleville chez ses amis Jean et Elisabeth Deville.
Des ennuis cardiaques en 1962 le contraignent à abandonner la pratique du burin.
Ses premières eaux-fortes et linogravures, ainsi que ses premiers bois imprimés en couleurs verront le jour en 1963. Il parvient alors à un assouplissement des rythmes naissant de stries répétitives.
En 1969, Jean Couy est dans une phase dite “naturaliste imaginaire abstraite”. Sa palette très personnelle privilégie alors la gamme des ocres, des verts rehaussés de rouges et de bleus. Une inspiration lyrique et poétique traduite en termes plastiques purs, afin d’évoquer des paysages dictés par la réalité mais toujours transposés.
1979, période dite de la “Surréalité”, le travail sur la lumière introduit une nouvelle dimension à ses paysages.
Le 30 Novembre 1983, après avoir traversé les âges et les périodes de l’Art, Jean Couy s’éteint, laissant derrière lui un riche héritage artistique. Un héritage souligné par Jack Lang dans son télégramme adressé à l’épouse de Jean.
“J’apprends avec tristesse la disparition de Jean Couy,
L’oeuvre de votre époux qui témoigne d’une profonde sensibilité continuera d’honorer notre pays,
Dans ces circonstances pénibles, je tiens, madame, à vous adresser mes plus sincères condoléances.
Jack Lang,
Ministre de la Culture”
«ASSOCIATION DES AMIS DE JEAN COUY»
Elle a été créée le 31 juillet 1985 autour de Marguerite Couy.
Très active, elle continue de « graver » elle aussi l’œuvre de Jean dans les mémoires et le temps. Grâce à l’enthousiasme, la gentillesse et la passion de ses membres, grâce aussi à l’aide d’Yves Dubreil, Président de l’Association, et de son épouse Geneviève, la Galerie l’œil d’Acota pourra au printemps prochain présenter sur ce site ainsi qu’à Tournefeuille une exposition des œuvres de Jean Couy. Nous les en remercions chaleureusement, et même, avec une certaine émotion.